Définition : Voie Verte

Les voies vertes sont des voies de communication réservées aux piétons, aux cyclistes, aux cavaliers, aux personnes à mobilité réduite, soit, d'une manière générale, au trafic non motorisé. Les Voies Vertes sont des aménagements en site propre (proscription de toute circulation motorisée) se situant dans un environnement varié tantôt urbain, tantôt rural, dans des parcs ou des espaces naturels qui s’intégrent au tissu socio-économique local, qui peuvent desservir les principaux pôles d’activité : équipements publics, commerciaux, gares ferroviaires et routières, ... et relier différentes communes et lieux d’intérêt touristique.
Voies de communication réservées à la circulation douce, aménagées en site propre. Absence de voiture et tranquilité !
Source : l'AUVVA / AF3V
Elles sont fréquentées par différents types d’usagers : piétons, cyclistes, rollers, joggers, personnes à mobilité réduite, voire cavaliers et fondeurs, ...
Les voies vertes suivent un cahier des charges précis, et présentent des caractéristiques communes :
- Facilité d'accès : leurs pentes, faibles ou nulles, permettent leur utilisation par tous les types d'usagers y compris les personnes à mobilité réduite.
- Sécurité, grâce à leur séparation physique par rapport aux voies carrossables et à l'aménagement approprié des croisements.
- Continuité des tracés avec des solutions alternatives en cas d'obstacle.
- Respect de l'environnement le long des voies et invitation pour les usagers à le respecter.
Les voies vertes, ce sont aussi des services, localisés dans d'anciens équipements, également préservés, tels que les anciennes gares de chemin de fer et les maisons d'éclusier. Ces services peuvent être de différents types: logement, musées, location de vélo, hébergement de cavaliers, maisons de quartier... etc. Elles s'adressent aussi bien aux usagers locaux qu'aux touristes. Les voies vertes font l'objet d'informations (édition de cartes, de brochures,...) sur l'itinéraire lui-même et sur les sites intéressants situés à proximité.
Elles améliorent les communications et le trafic local non-motorisé: des centaines de kilomètres de voiries traversant les pays européens sont disponibles pour les piétons, les cyclistes, les cavaliers et les personnes en situation de handicap. Elles favorisent un mode de vie et de transport plus sain et plus équilibré en réduisant la congestion et la pollution des villes, soutiennent le développement rural, le tourisme actif et l'emploi local et encouragent des relations plus humaines entre les citoyens, rapprochent les individus de leur environnement naturel et culturel.
En outre, une voie verte est une voie de communication autonome réservée aux déplacements non motorisés, développée dans un souci d’aménagement intégré valorisant l’environnement et la qualité de vie, et réunissant des conditions suffisantes de largeur, de déclivité et de revêtement pour garantir une utilisation conviviale et sécurisée à tous les usagers de toute capacité. En général, de 3 à 5 mètres de largeur avec des accotements d’au moins 50 cm, elles disposent également des services indispensables tels que WC, fontaine d’eau, abris, « parking » vélo, …
Elles sont pourvues d’un dispositif empêchant les véhicules motorisés de pénétrer sur le tracé, et n’excèdent pas une déclivité maximale de 3 %, hormis les reliefs topographiquement marqués. Ainsi, le code de la route qui définit les règles de cohabitation entre piétons (les rollers sont assimilés aux piétons) et cyclistes s'applique aux voies vertes. Les autorités gestionnaires de la voirie devront préciser par arrêté si la voie verte est considérée comme une piste cyclable – auquel cas le piéton doit marcher sur l’accotement s’il est praticable, ou sur le bord de la piste – ou assimilée à une aire piétonne : dans ce cas, le cycliste ne doit pas rouler à plus de 5 km/h. Sans ces dispositions, en cas d’accident, la responsabilité de l’administration gestionnaire peut être engagée.
Compte-tenu du caractère protégé et du mode de circultation des usages des voies vertes, les véhicules motorisés (à l'exception des fauteuils roulant et vélo électriques), à savoir automobiles, motocycles, quads, ... ont l'interdiction d'emprunter une voie verte. Les voies vertes sont définies comme voies de circulations exclusivement réservées aux véhicules non motorisés, piétons et cavaliers. La circulation de véhicules motorisés sur une voie verte constitue désormais une infraction au code de la route. Les contrevenants encours une contravention de 4e classe.
" La voie verte reste l’aménagement à promouvoir au maximum, car c’est de loin l’aménagement qui génère le plus de fréquentation. Sur 150 sites analysés, sur piste, bande cyclable, sur des voies à faible trafic et sur des voies vertes, les enquêtes montrent une fréquentation de 7 à 10 fois plus élevée sur voie verte que sur route existante avec ou sans aménagement ! " (Schéma régional Picardie, ALTERMODAL - Juin 2003)
« – voie verte : route exclusivement réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons et des cavaliers ; » ; « Les conducteurs de véhicules motorisés ne doivent pas circuler sur une voie verte. » (Articles R. 110-2, L’article R. 412-7 et R. 417-10 du code de la route)
Décret n° 2004-998 du 16 septembre 2004 relatif aux voies vertes et modifiant le code de la route (Journal Officiel du 23 septembre 2004)